vendredi 6 avril 2012

France : Florange, symbole des usines qui ferment, au centre de la campagne électorale


France : Florange, symbole des usines qui ferment, au centre de la campagne électorale

Au site sidérurgique ArcelorMittal de Florange les deux hauts-fourneaux sont à l'arrêt depuis plusieurs mois, et quelque 2 000 personnes y subissent du chômage partiel.
Au site sidérurgique ArcelorMittal de Florange les deux hauts-fourneaux sont à l'arrêt depuis plusieurs mois, et quelque 2 000 personnes y subissent du chômage partiel.
Reuters/Vincent Kessler

Par RFI
En France, les entreprises menacées se placent au cœur du débat de la campagne électorale. Nicolas Sarkozy promettait ce lundi matin 27 février de faire bientôt des propositions très précises pour sauver l'usine d'ArcelorMittal, à Florange, menacée de fermeture. De son côté, le Parti socialiste, entend déposer à l'initiative de François Hollande une proposition de loi visant à obliger un industriel se désengageant d'une usine française à la céder à un repreneur.

François Hollande avait indiqué la semaine dernière aux salariés de Florange qu’il souhaitait une loi. Le candidat socialiste veut des solutions pérennes notamment pour les sites sidérurgiques menacés de fermeture.
« Nous protégerons l’activité, nous protégerons les machines, nous protégerons les emplois, nous protégerons les salariés de façon à ce que l’activité soit maintenue, assure Benoît Hamon, le porte-parole du PS. Nous nous ne voulons pas une stratégie du cas par cas qui propose un casting de copains-patrons pour sauver au cas par cas deux ou trois entreprises en France, nous voulons d’un cadre légal qui protège tous les salariés. La réalité, celle qui frappe, celle qui demeure : il y a 400 000 emplois industriels de moins depuis que Nicolas Sarkozy est président de la République ».
Pour le responsable des questions industrielles à la CGT, Mohammed Oussédique, cette proposition va dans le bon sens, mais elle doit être complétée.
Le président-candidat Nicolas Sarkozy ne veut pas de cette proposition de loi et il l’a clairement indiqué ce lundi matin sur la radio RTL : « Je ne vois pas l’intérêt de cette proposition, parce que une fois que l’on a obligé monsieur Mittal de vendre, il vend à qui ? Je préfère une autre solution : que l’Etat, avec les instruments qui sont les siens, notamment le fonds souverain, le FSI, décide d’investir aux côtés du propriétaire ou d’un autre pour donner du travail ».
Nicolas Sarkozy a également promis des propositions très précises dans les prochains jours concernant cette usine ArcelorMittal à Florange.

TAGS: CRISE ÉCONOMIQUE - EMPLOI ET TRAVAIL - ENTREPRISES - FRANCE - FRANÇOIS HOLLANDE - NICOLAS SARKOZY -PRÉSIDENTIELLE FRANCE 2012

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