« On est partis mercredi dernier. Dix jours de marche, une étape par jour. On a parcouru 350 kilomètres entre Florange et Paris », raconte un des marcheurs. Ils ont les jambes lourdes, mais un moral d'acier. Les métallos de Florange reconnaissent avoir été surpris de l'accueil reçu ville après ville, au cours de leur périple. « Tous les jours, les gens nous arrêtent, nous donnent des cafés, nous donnent des croissants, nous donnent de l'eau, nous donnent un peu d'argent, nous soutiennent. Avec ça, on peut redémarrer à chaque fois et repartir de plus belle », s'enthousiasme un autre ouvrier.
« Finalement, on s'aperçoit de chez nous jusqu'à ici, dans toutes les villes, tout le monde connaît les mêmes problèmes. Les problèmes d'emplois, de fermetures de site pour toujours plus de rentabilité », rapporte encore un troisième.
Parmi les marcheurs, il y a Benaïssa, un intérimaire qui travaille en temps normal au P6, l'un des hauts fourneaux de Florange, à l'arrêt depuis décembre. « Si le P6 ne redémarre pas, je suis au chômage. J'ai envie d'avoir un boulot et j'ai envie de gagner une paie pour payer mes impôts », dit-il.
La dernière étape pour les marcheurs de Florange les amènera de Bobigny à Paris. L'arrivée est prévue à 17h sur le Champ de Mars.
« Finalement, on s'aperçoit de chez nous jusqu'à ici, dans toutes les villes, tout le monde connaît les mêmes problèmes. Les problèmes d'emplois, de fermetures de site pour toujours plus de rentabilité », rapporte encore un troisième.
Parmi les marcheurs, il y a Benaïssa, un intérimaire qui travaille en temps normal au P6, l'un des hauts fourneaux de Florange, à l'arrêt depuis décembre. « Si le P6 ne redémarre pas, je suis au chômage. J'ai envie d'avoir un boulot et j'ai envie de gagner une paie pour payer mes impôts », dit-il.
La dernière étape pour les marcheurs de Florange les amènera de Bobigny à Paris. L'arrivée est prévue à 17h sur le Champ de Mars.
Les ouvriers de l'aciérie d'ArcelorMittal de Florange en route vers Paris le 4 avril 2012
REUTERS/Charles Platiau
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